L’histoire de l’indexation est marquée par différentes manières de comprendre et de savoir. Nous souhaitons montrer ici que l’action d’indexer et d’organiser l’information n’est pas nécessairement liée à une volonté de rendre la connaissance accessible à tous, mais qu’elle est souvent guidée par le désir d’en savoir plus sur ce que font les individus.
Qu’est-ce qui est désormais le mieux indexé ? Les connaissances et leurs supports (ouvrages, périodiques, etc.) ou bien nos différentes activités personnelles sur les réseaux ? Les acteurs commerciaux du web se montrent plus intéressés par les secondes et déploient en conséquence des méthodes pour y parvenir.
Faut-il pour autant accepter cette intrusion dans nos vies privées ? Pour répondre à ces interrogations, nous nous proposons d’apporter un regard rétrospectif sur les processus d’indexation qui s’inscrivent depuis longtemps dans une tension entre indexation des connaissances et indexation des existences.
Les lecteurs d’InterCDI connaissent bien l’histoire de l’organisation des connaissances, ses grands acteurs et leurs réalisations, notamment en ce qui concerne les enjeux classificatoires. On songe bien entendu à Bacon, Harris, Dewey, Otlet, Ranganathan, ainsi qu’à toutes les méthodes d’indexation entre les classifications décimales, les vedettes-matière et les thésaurus.
Mais si l’organisation des connaissances a veillé à améliorer l’accessibilité...
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