L’année 2019 commence, et avec elle les bonnes résolutions : rendre notre kiosque presse plus attrayant, en misant sur l’arrivée de nouveaux périodiques jeunesse ! Petit tour d’horizon de ces magazines qui pourraient nous tenter.

Nous avons tous dans nos CDI un espace presse que nous essayons de rendre accueillant avec des présentoirs à journaux, des fauteuils confortables, une lumière agréable. Car nous savons l’intérêt, et même la nécessité d’une presse forte et vivante pour faire de nos élèves des acteurs de notre société et des citoyens responsables.
Mais trop souvent, cet espace est délaissé par nos élèves, voire utilisé à toute autre activité que la lecture de la presse : regarder son téléphone, écouter de la musique, bavarder, et même se bécoter ! C’est du vécu… Nous nous posons alors la question de notre choix de publications : n’y en a-t-il pas assez ? Ne sont-elles pas intéressantes ? Et nous nous tournons vers les nouvelles publications pour trouver celles qui vont enfin séduire et fidéliser nos élèves, celles qui auront LA ligne éditoriale qui correspondra à leurs besoins.

300 à 350 publications jeunesse

Et les supports ne manquent pas : il en naît et il en meurt presque tous les jours. On exagère à peine. On compterait aujourd’hui, tenez-vous bien, trois cents à trois cent cinquante périodiques destinés à la jeunesse1 (une originalité française !), dont une cinquantaine de nouveautés chaque année ! Pourquoi un tel nombre ? Parce que ce marché compte environ 9,6 millions de lecteurs2, ce qui est un énorme gâteau. La presse ado, celle qui s’adresse aux enfants à partir de 10-12 ans, en fait partie. Celle-ci doit séduire un public qui est dans la période de l’adolescence, celle des transformations physiques mais aussi intellectuelles ou relationnelles. Une période où, progressivement, les centres d’intérêt des jeunes se modifient, où le rôle des amis prend de l’importance et où la concurrence des écrans est de plus en plus forte : même si les études3 montrent que nos ados lisent toujours beaucoup des périodiques, en moyenne quatre heures par semaine, cette lecture se heurte à la compétition des écrans, notamment du smartphone mais aussi de la télévision qui fait de la résistance ! Sans oublier la radio : 74 % des 13-24 ans l’écoutent au moins une fois par jour4.
Cependant, il nous faut distinguer deux groupes sur notre planète ado : il y a le premier groupe, jusqu’à 13 ans environ, qui a une curiosité insatiable, ce que nous constatons quand nous sommes en collège. Ce groupe a une consommation média importante quel que soit le support et consacre une part très importante de son temps à la lecture de magazines : 4h30 hebdomadaires en moyenne5. C’est la tranche d’âge qui lit le plus et le plus régulièrement parmi les 1-19 ans. En revanche, le groupe des 13-19 ans lit beaucoup moins : seul un gros tiers a une lecture régulière de la presse6, les autres préférant, et de loin, Internet (vidéos en streaming, téléchargement de musique, jeux, etc.) et les réseaux sociaux (86 % d’entre eux sont inscrits sur au moins un réseau social7).

Pour tous les âges, tous les goûts, tous les centres d’intérêt

À cette concurrence des nouveaux médias, les éditeurs de journaux pour la jeunesse – ne se laissant pas abattre – répondent par le foisonnement et la nouveauté. Allez faire un tour dans votre kiosque à journaux, vous verrez qu’il y en a pour tous les âges, tous les goûts, tous les centres d’intérêt : au hasard, on peut citer, les sciences bien sûr, mais aussi les mangas, la cuisine, ou les stars, les comics, les sports…
De quoi être un peu désorienté devant cette multitude qui n’est pas toujours de très bon niveau. Nous, ce qu’on veut, c’est de l’excellence, de l’originalité, de la créativité, pas des journaux faisant la part belle aux licences ou à des people, pas des magazines genrés qui ne s’adressent qu’aux jeunes filles ou qu’aux jeunes garçons, en résumé, pas des supports pensés par des marketeurs opportunistes qui connaissent très bien leur marché, surfent sur la tendance et qui fournissent à tour de bras des titres formatés. Heureusement cette presse existe et on l’a rencontrée, le plus souvent dans une librairie ou sur Internet (pas ou peu de diffusion en kiosque) ou par le bouche-à-oreille car elle n’a pas toujours la force commerciale des grands éditeurs traditionnels comme Bayard Presse, Milan ou Fleurus (dont on parlera aussi).

Un coup de neuf pour notre kiosque

Il y a ainsi ces magazines qui sont apparus ces dernières années tels Albert ou encore Topo ou Groom pour les plus connus… Des magazines qui se veulent différents des titres qui tiennent le haut du pavé de la diffusion (Science et Vie Junior8, Okapi9, Julie10) par les sujets qu’ils traitent et/ou par leurs graphismes originaux. Des revues publiées par des associations ou des maisons d’édition indépendantes, souvent engagées dans la protection de l’environnement et le développement durable, attentifs aux débats d’actualité, et qui font preuve d’audace et de curiosité. De quoi, peut-être, donner un coup de neuf à notre fameux kiosque presse pour qu’il attire enfin nos élèves récalcitrants.
Petit panorama de ces magazines parce qu’ils le valent bien ! Bien sûr, cela ne sera pas exhaustif et cela sera forcément subjectif… Commençons par Cram Cram. Avec un nom pareil, on pourrait craindre le pire, et c’est pourtant là le meilleur qui se dégage ! On a quand même demandé à Patrick Flouriot, l’éditeur, ce que signifiait ce titre. Réponse : « Le cram cram est une graminée du Sahel, qui ressemble à une petite boule de velcro. C’est très attachant. Le cram cram agrippe aux lacets, au bas des pantalons, aux chaussettes. Il suit les pas des voyageurs.  La première idée du magazine nous est venue alors que nous habitions dans le Sahara. » Et effectivement, on confirme, on s’attache à ce titre pas comme les autres : on l’ouvre et on y revient ! Cram Cram est une invitation au voyage. Ce bimestriel convie ses lecteurs à explorer à chaque numéro « un nouveau pays à travers le récit d’une famille globe-trotteuse. Au cours du voyage, ils s’éveilleront à la culture locale, leurs modes de vie et leurs coutumes, et partiront à la rencontre des peuples. En chemin, un reportage, des rubriques pour aller plus loin, l’observation de l’animal emblématique, la fabrication de jouets artisanaux, la dégustation d’un dessert typique et la lecture d’un conte traditionnel illustré. » C’est aussi un magazine collaboratif. Pourquoi collaboratif ? Parce que toute famille globe-trotteuse est incitée à participer à la rédaction du journal en partageant son histoire, et parce qu’il donne la parole à ses lecteurs. On l’aura compris, Cram Cram n’est vraiment pas un magazine comme les autres : collaboratif, sans publicité, ouvert sur le monde et sur les autres. Autre fait marquant, c’est une publication engagée en faveur du développement durable. Ainsi la revue est imprimée à 10 km de son lieu de conception. Pas mal, non ? Le papier utilisé est éco-responsable et 100 % des magazines imprimés sont vendus (alors que la moyenne des journaux diffusés en kiosque a 50 à 60% d’invendus). Et sa diffusion est particulière puisqu’on le trouve dans certains magazines bio, en plus de l’abonnement. Chaque numéro est construit autour d’un reportage dans une région du monde et les rubriques, finement pensées, s’organisent autour : la carto du mois sur une double page, l’Animal du mois, la Grande Histoire (un conte traditionnel de la région en question), le Coin des Curieux qui explique un certain nombre de mots, la Boîte à Idées pour les loisirs créatifs, etc. Voici donc un magazine que l’on a envie de mettre dans les mains de tous nos élèves, en tout cas les plus jeunes, pour stimuler leur curiosité et les encourager à aller à la rencontre des autres, d’autant que sa mise en page est bien structurée et aérée et que les illustrations sont très belles.

Cram Cram magazine

Une presse jeunesse qui parie sur l’originalité et l’intelligence

Dans la même veine d’ouverture sur le monde, il y a Baïka (48 p.), un trimestriel édité par Salmantina qui, depuis novembre 2015, propose à ses jeunes lecteurs (8-12 ans) de découvrir les cultures du monde, mais aussi de les sensibiliser à l’immigration, en mêlant documentaire et fiction.
Nous avons demandé à la rédactrice en chef, Noémie Monier, ce que signifiait Baïka. Elle nous a répondu : « Nous avons choisi le titre Baïka car nous voulions en un mot ouvrir l’imaginaire des enfants sur l’ailleurs. En lisant ce titre, les enfants identifient tous une langue étrangère sans plus de précision, ce qui était tout à fait l’effet escompté. Ils voyagent déjà. En polonais, comme dans plusieurs langues de l’Est, Bajka signifie « conte de fées », « fable ». En japonais, il veut dire « fleur de prunier ». Par ailleurs, le mot rappelle le lac Baïkal. »
Son contenu, donc centré sur « du voyage à chaque page » comme on l’aura compris, alterne les récits mythologiques peu connus, un reportage, une BD, des interviews, des énigmes et des jeux… On aime la rubrique « Les Aventuriers de la mappemonde » qui donne la parole à de jeunes immigrants arrivés en France depuis quelques années et est suivie d’un dossier ludique sur la langue, l’histoire, la faune, l’art de leur pays d’origine. On découvre avec la rubrique 360° un fait historique ou géographique sur plusieurs pages (l’épopée du Canal de Suez, les mystères de l’Île
de Pâques, Aventurières d’hier et d’aujourd’hui, etc.). On notera la part importante accordée aux langues étrangères tout au long du journal (« blagues du monde », écrites dans une langue étrangère et traduites, par exemple), et la volonté d’interactivité avec les lecteurs qui sont conviés à envoyer leurs critiques de lecture.
« Un numéro peut avoir une thématique majeure comme celui sur l’Égypte (Baïka n°10), réalisé avec l’Institut du monde arabe, nous explique Noémie Monnier, mais d’ordinaire il y a deux thématiques principales (deux dossiers pays) par numéro. Notre ligne éditoriale étant l’ouverture à la diversité, nous aimons présenter plusieurs cultures dans un même magazine ». Prochain voyage proposé cet hiver : la mythologie Maya suivie d’un dossier sur le Guatemala (cuisine, géographie, langues), la découverte du Canada grâce à un entretien avec un jeune canadien vivant en France, et un reportage sur les aurores boréales. Baïka nous propose donc un contenu riche d’informations, varié et passionnant, et sans aucune publicité. C’est une très belle revue au dos carré collé, pleine de couleurs, édité sur un beau papier recyclé. Sa mise en page remplie d’illustrations est très agréable. Un support remarquable, intelligent, à mettre en avant dans nos CDI de collège.
Continuons notre exploration de cette presse qui parie sur l’originalité et l’intelligence. Nos jeunes collégiens, même s’ils ne s’en doutent pas, ont la chance de bénéficier de ce renouveau des magazines jeunesse, loin des schémas classiques et terriblement encadrés. C’est ainsi qu’on peut mettre entre leurs mains ce journal au titre marrant : Biscoto.
Biscoto est différent des titres précédents par son format journal (35×27), à l’égal des quotidiens pour les grands, mais c’est un mensuel de 20 pages qui met le dessin et l’humour à l’honneur. Édité par une association et géré par des bénévoles, Biscoto a pour ambition de défendre « une presse culottée, indépendante et audacieuse », ainsi que les valeurs antisexistes et antiracistes. Il est, bien sûr, sans publicité. Chaque mois, des artistes s’emparent des vingt grandes pages pour aborder un thème sous différents angles avec des rubriques de BD (l’Histoire du mois), des recettes de cuisine (Slurp !), des portraits, des informations très sérieuses, des expériences, des blagues et des jeux… Le journal fourmille de dessins originaux car il fait la part belle au graphisme non-formaté, qui penche plus vers la caricature que vers les belles illustrations. À souligner qu’il a reçu lors du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême le fauve de la BD alternative, une très belle récompense. Notons aussi que la revue est composée en caractères Heinemann Special, police créée pour faciliter la lecture des personnes dys.

Du côté des éditeurs traditionnels

Si Biscoto n’est pas encore très connu, en revanche Papillote – la cuisine des petits chefs commence à envahir nos CDI, pour le plus grand plaisir de nos élèves. Comment, en effet, résister à ce trimestriel sur papier glacé quand on est gourmand ? À chaque numéro, une cinquantaine de recettes – de débutant à p’tit chef – est présentée de manière très claire, avec de multiples encadrés, de belles photos et des graphismes rigolos. On y trouve aussi des informations sur des aliments, sur l’équilibre alimentaire, l’interview d’un chef ou encore des fiches recettes à découper et à conserver, des jeux… La mise en page est belle, on voit que ce sont des professionnels qui sont aux commandes, mais on regrette la présence de publicités dans le rédactionnel (même si nous savons tous que la presse n’est pas financièrement au mieux de sa forme) et nous aurions aimé plus de culot dans la ligne éditoriale. C’est donc un bon support « pour éveiller les papilles » de nos élèves, classique dans sa forme et dans son contenu, mais qui n’apportera rien de plus.
Les poids lourds des éditions de presse jeunesse ont bien compris qu’il fallait sans cesse se renouveler pour survivre. C’est donc le cas de Milan Presse (26 magazines, 385 000 abonnés) qui a lancé cette rentrée un nouveau magazine scientifique en direction des 8-12 ans, Curionautes des Sciences. Ce périodique met en scène une bande d’enfants de trois filles et deux garçons « qui représentent chacun un regard sur la science ». Ils sont accompagnés d’une mascotte, Curio, qui fait des blagues si on ne lui répond pas de manière scientifique. L’objectif affiché est de « rendre la science accessible à tous » grâce à un grand récit documentaire qui mêle une narration à des schémas et des photos, et de transmettre aux enfants la démarche scientifique. Chaque numéro comporte également un poster sous forme de carte mentale pour synthétiser les notions abordées dans le récit. À retrouver aussi : un test pour connaître les métiers scientifiques et techniques, l’histoire d’une invention célèbre en BD, un carnet d’expériences et d’observations, etc. Pour compléter leur lecture, les enfants peuvent se rendre sur le site du journal et visionner des vidéos de science animée sur un certain nombre de phénomènes, comme l’éruption des volcans ou la formation de la terre. On ne peut qu’adhérer aux cinq points clés de la ligne éditoriale, mis en avant par Milan Presse : permettre aux enfants d’accéder au raisonnement scientifique et exercer leur esprit critique ; lutter contre les fake news dans le domaine de la science ; promouvoir les modèles féminins dans les sciences ; développer une seule question plutôt que d’empiler les informations ; montrer que les sciences peuvent être ludiques et même poétiques. Curionautes des Sciences mérite qu’on le teste auprès des plus jeunes, ceux pour qui Science et Vie Junior est encore difficile d’accès. Un seul bémol : vont-ils adhérer au système de narration du grand récit documentaire, sans accompagnement adulte ?

Quoi de neuf pour les grands ?

Et du côté des plus grands ? Il y a là aussi des publications qui méritent qu’on s’y intéresse. Prenons Kezako Mundi, un magazine de société qui s’adresse aux jeunes à partir de 14 ans. Depuis mars dernier, c’est devenu un mensuel (32 p. / 10 numéros par an) qui offre à ses lecteurs un décryptage des questions de société « sans les considérer comme des enfants et sans jouer sur la corde people ! ». L’objectif est bien d’être au cœur de l’actualité, avec des rubriques qui laissent la place aux images et aux exemples concrets. On apprécie les nombreuses infographies, les encadrés « Dico », les rubriques variées tant scientifiques, que culturelles ou de loisirs. Il faut souligner ainsi la présence d’une rubrique « Hommes/Femmes » qui s’interroge chaque mois sur l’égalité entre les sexes, ainsi que « Les Dessous de l’image » qui décrypte une photographie. On regrettera le choix d’un papier brillant qui fait un peu trop « revue », un peu trop sérieux. Mais les thèmes traités sont toujours très intéressants, sur des sujets qui font débat : les migrants et l’Aquarius, l’égalité des salaires, l’interdiction du cannabis, etc. Le magazine est aussi présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) et sur le web.
Dans le domaine de l’actualité, on ne présente plus TOPO, la revue d’actualités en bande dessinée pour les moins de 20 ans. Ce bimestriel de 144 pages a reçu dès son lancement (après la tragédie de Charlie Hebdo) un très bon accueil dans les CDI des lycées, car il tranche sur la presse généraliste souvent à disposition : de grands reportages dessinés, des chroniques ou des articles de vulgarisation scientifique, permettent de décrypter le monde contemporain, tout cela dans un fort esprit d’indépendance, et avec la volonté d’aiguiser l’esprit critique et d’apprendre à lire les images. Cela dit, nombre de nos élèves n’accrochent pas et il est parfois nécessaire de les accompagner dans la découverte de ce support audacieux.
En revanche, il semblerait que GROOM, revue de bande dessinée destinée plutôt aux collégiens, et édité par Spirou, mette la clé sous la porte, faute de lecteurs, ce qui est bien dommage…
Du côté des éditeurs traditionnels, on remarquera la nouvelle formule de Phosphore, depuis la rentrée 2018, qui est passé à deux numéros par mois (avec une pagination de 54 p.). Dans le numéro qu’on a eu en main, on relève la présence importante des photos, notamment avec la rubrique optimiste, « Treize raisons de se réjouir ». Les dossiers et les reportages s’organisent eux aussi autour des illustrations, avec beaucoup d’encadrés et d’infographies pour une lecture (très) rapide. Le rédactionnel des sujets les plus longs tient sur maximum deux pages, histoire de ne pas trop fatiguer nos ados petits lecteurs… et grands flemmards ! L’orientation et les métiers ont toujours une place importante à côté de sujets d’actualité, de santé, etc. La mise en page est très dynamique et devrait plaire à nos élèves dès la 4e-3e.
Nouvelle formule aussi pour Comment ça marche qui se décline maintenant en trois magazines : Tout comprendre pour les 13 ans et plus, Tout comprendre junior pour les 8-12 ans, et Tout comprendre Max, ex- Tout le savoir qui est trimestriel. Les trois s’adressent aux « passionnés de sciences, de technologies ou d’histoire. »
Tout comprendre, qui est donc destiné aux jeunes à partir de la 4e, met lui aussi en avant les infographies, les schémas et les photographies, pour vulgariser des sujets parfois pointus. Les illustrations sont très belles et les articles variés. Le format,
assez grand, permet une mise en page aérée qui facilite la lecture. Au sommaire, on trouve un gros dossier de 10 pages, une BD scientifique, des rubriques sciences, nature, espace, techno, histoire, et un agenda de plusieurs pages sur les livres, films, jeux vidéo, objets technos, etc.
Tout comprendre junior est quant à lui destiné aux 8-12 ans et met en avant une BD complète chaque mois, un dossier thématique à chaque numéro, des fiches (grammaire et orthographe…) et des rubriques qui se partagent entre Nature, Histoire, Corps, et Sciences. D’un format plus petit que son grand frère, il est moins attractif à notre avis car plus fourre-tout. Un magazine « zapping », en quelque sorte…

On l’aura remarqué, il y a énormément de titres pour les jeunes, et on est loin d’avoir épuisé le sujet. On aura constaté aussi que les nouvelles publications pour la jeunesse sont plus nombreuses pour le niveau collège que pour le niveau lycée, tant il est vrai qu’il est difficile aujourd’hui de cerner les attentes et d’attirer l’attention de cette population aux contours mouvants et aux centres d’intérêt très centrés sur les réseaux sociaux. Mais au niveau collège, malgré la variété des supports, le pari de faire lire à nos élèves des magazines n’est pas pour autant gagné. À nous de tester, notamment lors de la Semaine de la Presse et des Médias (Kiosque Presse) ou encore en achetant un numéro, voire en prenant des abonnements de 6 mois. Ensuite, il nous reste à observer à la loupe le comportement des élèves, ou encore nous pouvons faire des sondages, des questionnaires et/ou des tables rondes sur les nouveautés presse afin de déterminer à coup – presque – sûr les supports qui leur plaisent le plus.

INFOS

Cram cram  https://shop.cramcram.fr/
Abonnement 6 numéros : 35 euros
Baïka  www.baika-magazine.com
Abonnement : 4 numéros – 38,40 euros
Biscoto  biscotojournal.com
Abonnement : 10 numéros par an- 40 euros
Papillotte  www.turbulencespresse.fr/
Abonnement : 4 numéros – 18 euros
Curionautes des Sciences  www.curionautes.com
Abonnement : 1 an – 10 numéros – 59 euros
TOPO  www.toporevue.fr
Abonnement : 1 an – 6 numéros – 75 euros
Phosphore  www.phosphore.com
Abonnement : 1 an – 22 numéros – 94 euros
Tout Comprendre  www.fleuruspresse.com/magazines/pour-tous/tout-comprendre
Abonnement : 1 an – 11 numéros – 51 euros
Tout Comprendre Junior  www.fleuruspresse.com/magazines/juniors/tout-comprendre-junior
Abonnement : 11 numéros par an – 51 euros
Salamandre Junior  www.salamandrejunior.net
Abonnement : 1 an – 1 à 2 numéros – 29 euros
Les Arts dessinés  www.dbdmag.fr/artsdessines
Abonnement : 1 an – 4 numéros – 60 euros