Le type d’informations requises évolue. Ainsi, pendant des siècles, c’est le besoin d’accumuler qui prédomine avec la nécessité de ne plus perdre des savoirs anciens que les aléas de l’Histoire ont pu faire disparaître. Une logique qui bien sûr se retrouve souvent en porte-à-faux avec le dogme privilégiant la sélection des textes officiels. La « retrouvabilité » de l’information repose ainsi sur la nécessité d’une conservation des savoirs. Les compilateurs craignent des âges obscurs qui verraient la disparition des savoirs anciens et le temps passé à les redécouvrir. Cette logique est aussi celle de la célébration d’une Antiquité jugée supérieure, dont on déplore les textes perdus. Cependant, le passé est souvent chargé d’erreurs, notamment avec ces idola ou fausses connaissances anciennes dont il convient de se départir. C’est la prise de conscience progressive qu’il reste encore des savoirs à acquérir, et que, par conséquent, des domaines d’étude sont en construction et donc incomplets. Ces positions nouvelles émergent peu à peu, et notamment à partir de la Renaissance où les tabulae (tables des matières) s’accompagnent d’une volonté d’organiser les connaissances qui vont aboutir au projet encyclopédique de Diderot et d’Alembert et aux logiques classificatoires qui visent à ordonner les savoirs ainsi que les documents.
Invenire : du besoin de rechercher ce que l’on connaît déjà au besoin de trouver
[......]Vous êtes abonné(e)
Pour accéder à l’ensemble des contenus, connectez-vous.
Vous êtes abonné(e) et vous voulez activer votre compte
Pour obtenir votre code d’accès, merci de remplir le formulaire dans Contact ou d’envoyer un e-mail à cedis-intercdi@wanadoo.fr en utilisant le mail du CDI (pas de mail personnel) et en précisant votre nom, le nom de votre établissement, son adresse, son site internet, votre code client ( celui-ci se trouve en haut à gauche de l’adresse de livraison ).
Vous n'êtes pas encore abonné(e)
Abonnez-vous à InterCDI pour lire l'intégralité des articles.