Quoi de pire que le silence lorsque nous espérons des mots ? Et quelle signification donner au silence de l’autre ? Réflexion, indifférence, mépris ?
Nous ne manquons pas d’informations, plus ou moins fiables, plus ou moins crédibles, sur de nombreux sujets. Pourtant, force est de constater que certains médias demeurent extraordinairement silencieux ces derniers temps, quand il s’agit d’aborder la question du devenir de l’éducation dite nationale…
Depuis décembre, notamment, les professeurs, de la maternelle à l’université, expriment leur colère, aussi bien dans la rue qu’aux côtés de leurs élèves, parce qu’à la discussion, au dialogue, le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir, un silence teinté de mépris devenu intolérable pour les enseignants confrontés aux réalités d’un terrain toujours plus difficiles à gérer.
Ce qui se joue actuellement, au-delà du gel du point d’indice, de la réforme des retraites, du lycée et de l’université ou encore de la remise en question du statut de professeur, c’est le choix d’une société : voulons-nous conserver nos acquis et les renforcer ou basculer dans un monde où d’égalité des chances, égalité déjà bien fragile, il n’y aura plus ? Où de service public, il n’y aura plus ?
Il serait nécessaire, pour préserver la bonne santé de notre démocratie, que nous puissions débattre de ces questions et que les gens exercent librement leur esprit critique :...
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