À moins d’en venir au temps de précogs de Minority Reports de Philippe K. Dick, il nous reste encore quelques coups d’avance en tant qu’être humain et professionnel de l’information, à condition de passer à une tout autre étape désormais : la psychanalyse documentaire.
S’agit-il pour autant de devenir disciple de Freud et de laisser de côté les travaux en sciences de l’information et de la communication ? Écartons dans un premier temps le fait qu’il pourrait s’agir d’un travail d’introspection qui consisterait à consigner ses rêves et ses pensées pour mieux les extérioriser et les rendre propices à l’analyse. Ce n’est pas à ce genre de documents auxquels nous faisons allusion ici.
Disons ici que le terme de psychanalyse renvoie plutôt à l’idée d’une analyse qui prend en compte les aspects psychosociaux de ceux qui émettent des messages et des formes communicationnelles. Il convient de devenir désormais circonspect quant à la psychologie des auteurs de documents. Il faut prendre ici le document dans ses formes les plus succinctes parmi lesquelles les micro-messages des réseaux sociaux.
L’analyse ne repose pas uniquement sur les sources, mais sur leurs auteurs… et de plus en plus sur les circonstances de production des écrits. Parfois la spontanéité apparente révèle en fait une préparation dûment orchestrée, tandis que le message d’un acteur qui semble instruit peut finalement être la résultante d’une...
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