Après un bel été ensoleillé et chaud, nous voici de retour, fin prêts à affronter une nouvelle année sous le signe des projets et des rencontres. Pas de grands changements majeurs à annoncer même si l’année scolaire s’est achevée sur une note d’espoir avec l’annonce de l’engagement de discussions sur la rédaction d’une nouvelle circulaire de mission des professeurs documentalistes. Patience…
Pour ce numéro double de la rentrée, nous avons choisi de mettre à l’honneur nos collègues – et ils sont nombreux ! – auteurs, qui rédigent des textes en tout genre. Un dossier qui vous fera découvrir des collègues sous un autre jour : leur double vie, les rouages du monde de l’édition ainsi que leurs parcours parsemés d’obstacles pour arriver à la parution d’un premier ouvrage. Si vous n’avez pas encore osé franchir le pas, n’hésitez plus : à vos claviers !
À l’heure où le programme ministériel de refondation de l’École de la République a ouvert les yeux sur la problématique du décrochage scolaire, contre lequel la ministre de l’Éducation nationale lance un « nouveau » plan de lutte, et quand la question de la suppression du redoublement revient sur le devant de la scène, l’article de Caroline Oreste, qui met en évidence le rôle primordial et incontournable du professeur documentaliste, tombe à pic. Permettez-moi de vous rappeler notre bonne vieille circulaire de missions de 1986 (sic !) qui précise: « Il [le professeur documentaliste] prête une particulière attention aux difficultés rencontrées par les élèves dans l’organisation et la mise en oeuvre de leur travail personnel », et : « À l’intention des élèves en difficulté scolaire, le documentaliste organise au C.D.I., en liaison avec les professeurs et les personnels d’éducation, des actions de nature à leur apporter une aide individualisée par des travaux précis, adaptés aux problèmes qui ont été identifiés par le professeur. Cet appui doit progressivement concerner l’ensemble des disciplines, y compris scientifiques et techniques. » Une de nos multiples facettes que nous sommes nombreux(ses) à exercer.
Enfin, j’attire tout particulièrement votre attention sur le thèmalire qui pour une fois ne propose pas une sélection de titres mais des pistes d’actions pour faire vivre vos rayonnages ! Comme vous le rappelle l’auteur, « les livres sont là pour sortir, pour être lus, ouverts, parfois torturés, malmenés!» Alors n’hésitez pas, faites les vivre, bouger, voyager. Je vous rappelle aussi que toutes vos idées d’animations, d’ateliers, vos expériences nombreuses multiples variées et originales sont les bienvenues dans les pages de la revue: partagez-les avec nous; à votre tour, écrivez !
Bon début d’année scolaire à toutes et à tous. Joyeux projets !