Si vous aimez l’univers fantastique et que vous cherchez des ouvrages à ajouter à votre fonds documentaire, n’hésitez plus, Cassandra O’Donnell est un incontournable du CDI !
Cassandra O’Donnell, de son nom d’autrice, est originaire de Lille et réside aujourd’hui en Normandie. Elle a d’abord fait carrière en tant que journaliste d’investigation, réalisant des reportages pour certains médias, notamment l’émission Zone interdite. Ce métier lui a permis de parcourir le monde et de faire de nombreuses rencontres. Cependant, il y a quelques années, elle a pris la décision de mettre sa carrière sur pause, pendant un an, pour se consacrer à sa famille. C’est durant cette parenthèse qu’est née une nouvelle vocation : celle d’écrivaine. Désirant s’éloigner des réalités parfois sombres qu’elle côtoyait en tant que journaliste, Cassandra O’Donnell choisit alors de se tourner vers l’imaginaire. En peu de temps, elle s’aventure dans un genre peu exploré par les auteurs français : l’urban fantasy pour adulte. Ce parti pris audacieux l’a amenée à choisir un pseudonyme anglo-saxon et à écrire son premier roman, Rebecca Kean, publié en 2011 chez J’ai lu, dans la collection Darklight. Cassandra O’Donnell est aujourd’hui suivie par des centaines de milliers de jeunes lecteurs.
Pour vous donner envie de lire ses ouvrages et les commander pour le CDI, nous allons vous présenter trois bonnes raisons de lire Cassandra O’Donnell. Cet article sera construit en suivant ces trois points et en vous présentant certains de ses ouvrages en fonction de la catégorie qu’ils représentent le plus.
Tout d’abord, les livres de Cassandra O’Donnell sont intéressants parce qu’ils peuvent nous permettre de travailler en classe ou au sein de séquences pédagogiques des thématiques précises, comme la tolérance, le respect de la différence ou le harcèlement scolaire. Ainsi, il existe parmi sa bibliographie des livres courts (d’environ cent vingt pages) dont la lecture est enrichissante et avec un message fort comme Le garçon qui ne voulait pas parler ou encore La Nouvelle.
La deuxième bonne raison de lire ses livres est leur style captivant et accessible à tous les âges. Cassandra O’Donnell a un style dynamique et plein d’humour qui peut plaire aux plus jeunes avec des séries comme Le Collège Maléfique, comme aux adultes avec la saga Rebecca Kean. Elle est capable de s’adapter à son public et même d’être à l’écoute des envies et des besoins des lecteurs.
Enfin, les univers fantastiques créés par Cassandra O’Donnell sont très bien construits et permettent de plonger dans des récits d’aventures extraordinaires. Les mondes surnaturels de Sombreterre, La Légende des Quatre, ou encore Le Collège Maléfique attireront sans aucun doute les petits fans d’histoires fantastiques.
1 – Quand la littérature aide à se construire
Cassandra O’Donnell aborde dans ses livres des sujets profondément ancrés dans la réalité des jeunes et des adultes. Qu’il s’agisse de la différence, du harcèlement scolaire, de la tolérance ou encore de l’acceptation de soi, ses récits véhiculent des messages forts. Des œuvres comme Le garçon qui ne voulait pas parler et La Nouvelle sensibilisent les lecteurs à ces problématiques, les invitant à réfléchir sur des questions essentielles. Cassandra O’Donnell parvient ainsi à traiter de sujets sérieux tout en captivant l’attention des jeunes lecteurs. Ses histoires résonnent profondément avec les réalités sociales de notre époque que l’on retrouve bien trop souvent dans les établissements, ces dernières, assez courtes, peuvent se travailler au sein d’une séquence sur la thématique ciblée. Pour ces deux ouvrages, une fiche pédagogique est disponible sur le site de Flammarion. L’accès au document est gratuit, il suffit de s’inscrire sur le site en renseignant quelques informations, notamment le nom de l’établissement. Les fiches pédagogiques, bien construites, donnent des pistes pour la mise en œuvre de la séquence, avec un tableau de cohérence et de progression du récit. Elles proposent également des idées de prolongements (débats, théâtre participatif, lecture en réseau, etc.), y compris dans d’autres disciplines comme la géographie et l’enseignement moral et civique.
Le garçon qui ne voulait pas parler, publié chez Flammarion en 2021, est un ouvrage de 120 pages de niveau collège. Ce livre porte sur la liberté d’expression, le respect de la différence, le harcèlement scolaire et la force de l’amitié. Pour autant, il n’est pas dénué d’un peu d’humour. Dans cette histoire, Asante et Morgane entrent en classe de sixième et vivent une année difficile. Asante a choisi, depuis environ deux ans, de se murer dans le silence après avoir subi un grand traumatisme dans son pays d’origine où la liberté d’expression est réprimée et où son père, journaliste, a été condamné à mort. Morgane, nouvelle dans la classe, est une jeune fille brillante mais qui devient rapidement la cible de harcèlement de la part de ses camarades. Malgré leurs différences, une amitié naît entre eux, un lien secret basé sur leur sentiment commun d’être en marge des autres. Cependant, la situation atteint un point critique lorsqu’une élève de leur classe prend une photo de Morgane dans les toilettes et la publie sur les réseaux sociaux. Incapable de supporter plus longtemps la cruauté infligée à son amie, Asante décide de dénoncer ses camarades à leur professeur, forçant ainsi la classe à prendre conscience de la gravité de leurs actes et de la souffrance qu’ils ont causée.
Après avoir exploré le thème du harcèlement scolaire et de la liberté d’expression dans Le garçon qui ne voulait pas parler, La Nouvelle, publiée chez Flammarion en 2019, approfondit cette réflexion en se concentrant sur l’intégration des élèves réfugiés. Cassandra O’Donnell y traite avec sensibilité des défis auxquels font face les jeunes immigrants, tout en conservant cette même bienveillance qui rend ses récits si émouvants. Forte de son expérience de journaliste ayant couvert des zones de guerre et rencontré de nombreux réfugiés, elle a écrit ce livre pour encourager la tolérance. Lors de ses visites dans les écoles, elle a remarqué que les élèves connaissent peu les réalités vécues par leurs camarades réfugiés : les épreuves traversées, les difficultés d’adaptation à une nouvelle langue et culture, ou encore le mal du pays. Ainsi, La Nouvelle raconte l’histoire d’Haya, une élève syrienne, qui, malgré son apparence fière, traverse des moments difficiles. Gabriel, un camarade de classe, sensible à sa situation, l’aidera à s’intégrer avec patience et empathie, soutenu par sa grand-mère.
Cassandra O’Donnell entreprend de parler d’autres épreuves personnelles dans Le Carnet de Juliette, publié chez Poulpe Fictions en 2022. Cette romance, à la fois drôle et féministe, explore des sujets profonds tels que la perte d’un proche, la reconstruction après un deuil, et aborde également la thématique de l’homosexualité avec une grande sensibilité. À travers l’histoire de Juliette et de son frère Nicky, l’autrice plonge dans la complexité des émotions adolescentes, tout en mettant en lumière les questions de différence et d’acceptation de soi. Juliette et son frère jumeau, Nicky, surdoués et âgés de quinze ans, viennent de s’installer à Montréal avec leur mère après la mort accidentelle de leur père. Tandis que Juliette, talentueuse en patinage artistique, se renferme sur elle-même et abandonne sa passion, Nicky, quant à lui, exprime pleinement sa différence à travers son style unique, en bravant les jugements sur son apparence et son homosexualité avec humour et audace. À l’école, malgré sa réticence à s’ouvrir, Juliette se rapproche de Timothé, un camarade bienveillant, tout en trouvant refuge dans l’écriture. Mais la perte de son carnet intime, tombé entre les mains de Key, un joueur de hockey populaire, chamboule et accélère sa reconstruction, alors qu’il réussit à la faire sortir peu à peu de sa carapace.
L’album Grimelda Hauchecorne – La Souris de Salem, illustré par Jean-Mathias Xavier et publié aux éditions Flammarion Jeunesse, en 2022, traite également de la tolérance face à la différence et de l’acceptation de soi, mais cette fois-ci sous la forme d’un récit initiatique atypique. En effet, dans le village de Salem, où les habitantes sont toutes des sorcières redoutables, se trouve Grimelda Hauchecorne, une sorcière bien différente. Contrairement aux autres, Grimelda a un cœur, ce qui l’empêche de pratiquer les sombres maléfices comme ses comparses. À l’occasion de la fête de la lune de sang, alors que les souris de Salem s’activent avec enthousiasme à préparer des potions magiques dans d’immenses chaudrons, Grimelda, elle, désespère de ne pas leur ressembler. Déterminée à devenir aussi méchante et effrayante que les autres, elle décide de partir à l’aventure, rencontrant des êtres terrifiants et terriblement maléfiques sur son passage. Au cours du voyage, Grimelda va comprendre que ce qu’elle imaginait être un fardeau, son cœur, est en réalité une qualité. Le plus de cet ouvrage réside dans les illustrations de Jean-Mathias Xavier, rappelant l’univers de Tim Burton, qui sont très bien faites et qui plairont aux élèves.
Si ces quatre livres ont une thématique particulière au centre de leur histoire, les autres ouvrages de Cassandra O’Donnell traitent également, quoique plus discrètement, de ces sujets sensibles. C’est le cas par exemple dans la saga Malenfer (Flammarion, 2014), où la jeune Zoé est moquée et mise à part par les autres enfants de l’école du fait de sa différence. Zoé est capable de voir la véritable nature des êtres qui l’entourent et de pressentir le danger.
Mais au-delà des thèmes forts, c’est aussi le style de Cassandra O’Donnell qui fait toute la différence, captivant les lecteurs de tous âges.
2 – Un style captivant et accessible à tous
L’écriture de Cassandra O’Donnell se distingue par sa fluidité, son dynamisme, et son humour subtil. Que ce soit à travers des dialogues percutants ou des scènes pleines d’action, elle rend chaque page attrayante, même pour les lecteurs les plus jeunes. Son style accessible et les différents genres dans lesquels elle écrit permet à chacun de plonger facilement dans ses récits, qu’il s’agisse de l’univers intense de Rebecca Kean ou des aventures pour enfants comme Malenfer. C’est cette capacité à captiver tous les âges qui fait de ses livres des œuvres incontournables.
Par exemple, la série Malenfer, qui est une saga fantasy composée de deux cycles (le Cycle Terre des hommes et le Cycle Terre de magie), a été écrite à partir des idées des élèves de CM1 et CM2 de l’école primaire d’Hallennes-lez-Haubourdin, lors des Halliennales de 2013. Durant les années qui ont suivi, l’autrice a pris contact avec les élèves pour imaginer la suite de l’histoire. Ainsi, la difficulté de la lecture augmente avec la sortie des nouveaux tomes, pour s’adapter à la demande et aux compétences de lecture des élèves, à la manière de la saga Harry Potter. Le principe même de faire évoluer la difficulté de lecture au sein d’une même saga traduit la volonté de Cassandra O’Donnell d’emmener autant que possible les élèves vers la lecture, leur donner envie de lire et les moyens de lire. Dans le premier tome, le lecteur découvre que Zoé n’est pas une petite fille comme les autres. Depuis la disparition de ses parents, c’est Gabriel, son grand-frère, qui s’occupe d’elle. Toutefois, une grande menace approche de plus en plus et les inquiète : la forêt maléfique, Malenfer, avance dangereusement vers leur ville et leur maison. Un jour, ils devront fuir et tenter de retrouver leurs parents, partis à la recherche d’une solution pour contrer ce maléfice. Contrairement à Gabriel, Zoé possède un don particulier : elle est capable de voir la véritable nature des êtres qui l’entourent. Elle sait, par exemple, que son professeur est un troll et que le directeur de l’école est un loup-garou ! Lorsque l’un de leurs camarades de classe disparaît, tout le monde pense qu’il a été capturé et tué par la forêt maléfique. Mais Gabriel, Zoé et leurs amis ne croient pas à cette hypothèse et décident de mener leur propre enquête.
Après avoir écrit une saga avec les élèves d’une école, Cassandra O’Donnell montre qu’elle reste à l’écoute de ses jeunes lecteurs et se lance dans l’horreur et le paranormal, à leur demande, avec sa dernière série Les Jumeaux Crochemort (à ne pas rater !). Cette nouvelle série en cours d’écriture est constituée de deux tomes actuellement : La Malédiction (Flammarion Jeunesse, 2023) et Possession (Flammarion Jeunesse, 2024). Cette histoire raconte le tournant que prend le quotidien de deux adolescents, placés en famille d’accueil, lorsqu’un jour, des grands-parents dont ils ignoraient l’existence surgissent de nulle part pour les prendre à leur charge. Ils avaient toujours cru être sans famille, leur mère leur ayant affirmé qu’ils n’en avaient plus. Sans avoir la possibilité de refuser, ils sont contraints d’emménager chez leurs grands-parents dans une ville au nom imprononçable. Dès leur arrivée au manoir familial, Oriel ressent un profond malaise : ce lieu sinistre est celui qui hante ses cauchemars depuis quelque temps, et ces rêves semblent étrangement proches de la réalité, bien trop « proches ». Il connaît cet endroit, mais tout en lui refuse d’y entrer. Ce manoir est lugubre, rempli de fantômes, d’esprits et de dangers qu’il perçoit mais il ne sait comment l’expliquer à sa sœur, Silence. Silence est une jeune fille rationnelle, convaincue que tout a une explication logique. Oriel, en revanche, est plus sensible aux mystères, sachant que ses rêves sont prémonitoires et que certaines choses échappent à la raison. Entourés d’un manoir terrifiant et de grands-parents tout aussi inquiétants, ils réalisent que désormais, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour affronter les sombres secrets de leur nouvelle vie.
Cassandra O’Donnell montre également à travers des titres plus anciens (mais tout aussi passionnants !) qu’elle sait aussi bien écrire pour les lycéens que pour les adultes. Les Aventures improbables de Julie Dumont, publié chez Pygmalion en 2016, est un roman d’enquête policière indépendant, plein d’aventures et extrêmement drôle. Alors qu’elle se rend au mariage de ses parents en Normandie, Julie est témoin d’une scène particulièrement étrange : un homme est jeté d’une voiture et laissé pour mort sur le bas-côté. Julie s’arrête et conduit l’inconnu à l’hôpital mais celui-ci lui demande un service : récupérer ses affaires et les lui rapporter. Les mésaventures de Julie ne vont pas s’arrêter en si bon chemin ! Emmener l’inconnu à l’hôpital la fait arriver en retard à la fête de mariage de ses parents ! Elle tombe ensuite nez à nez avec son ex alors qu’une voisine meurt d’une crise cardiaque en pleine dégustation du buffet. Dans l’enchaînement des événements, elle se retrouve à mener l’enquête sur le décès de cette pauvre femme, cumulant les situations cocasses et atypiques. Un vrai régal pour les lecteurs et lectrices : l’autrice prend un véritable plaisir à nous surprendre par un vocabulaire osé mais jamais vulgaire.
Nous ne pouvons pas parler de Cassandra O’Donnell sans parler de sa célèbre série Rebecca Kean qui a propulsé l’autrice sur le devant de la scène, avec son mélange d’humour noir et de scènes décalées. Actuellement, sept tomes ont été publiés dans la collection Darklight chez J’ai lu, avec un huitième et dernier tome, tant attendu par les lectrices et les lecteurs, prévu pour 2025. La série s’inscrit dans le genre de l’urban fantasy, plus précisément dans la bit-lit, un sous-genre qui combine le surnaturel avec les défis du quotidien. Ici, l’héroïne est elle-même une créature surnaturelle : une sorcière de guerre. Rebecca Kean est une saga qui mélange enquête policière et romance paranormale, offrant un cocktail d’action et de suspense à vous empêcher de dormir ! Rebecca Kean est donc une sorcière de guerre, maîtresse des éléments, traquée par son propre clan depuis l’âge de 16 ans. Depuis dix ans, elle fuit avec sa fille Léonora. Lorsqu’elle s’installe dans le Vermont avec sa fille et sa meilleure amie Beth, une lycanthrope, elle croise la route d’un vampire séduisant et très âgé, Raphaël. Une relation étrange et complexe commence à se tisser entre ces deux ennemis jurés, car les sorcières de guerre n’ont de cesse de traquer et tuer les vampires et les démons qui croisent leur chemin. Raphaël choisit de ne pas révéler le secret de Rebecca, il espère pouvoir compter sur elle en cas de besoin. Et les problèmes ne tardent pas à surgir : des disparitions mystérieuses secouent les clans surnaturels du Vermont. Le Directum, composé des chefs de clans, confie à Rebecca la mission de retrouver les disparus et d’éliminer les coupables. Mais l’affaire prend une tournure personnelle lorsque Léonora, la fille de Rebecca, est kidnappée à son tour. Rebecca devra unir ses forces avec les membres des autres clans pour mettre fin à ces attaques et retrouver les disparus, ce qui ne sera pas aussi simple que prévu.
Au-delà de son style unique, Cassandra O’Donnell déploie son talent au sein d’univers fantastiques très différents les uns des autres, en s’appuyant sur le folklore fantastique, tout en laissant libre cours à son imaginaire.
3 – Des univers fantastiques riches et variés
Cassandra O’Donnell a su créer des mondes uniques, peuplés de créatures surnaturelles, de magie et d’aventures palpitantes. Ses sagas comme La Légende des Quatre ou Le Collège Maléfique transportent les lecteurs dans des univers où l’imaginaire est roi. Ces mondes fantastiques, adaptés aussi bien aux adolescents qu’aux adultes, regorgent d’intrigues complexes et de personnages fascinants. Chaque nouvelle série est une porte ouverte vers un univers différent, offrant aux lecteurs un véritable dépaysement.
Dans le monde secret de Sombreterre, une série constituée de trois tomes réunis en une intégrale chez Flammarion en 2023, Victor est un jeune garçon doté d’une capacité particulière : il voit des choses qui ne devraient pas exister. Orphelin, il a grandi chez Hélène et Franck, sa famille d’accueil depuis plus de dix ans, au point de les considérer comme ses véritables parents. Malgré des conditions de vie modestes, Victor a été admis dans la prestigieuse école de la ville, ce qui remplit ses parents de fierté, mais complique son intégration parmi ses camarades. Heureusement, Lucas, son meilleur ami, est là pour le soutenir. Seul Lucas connaît le secret de Victor : il peut voir et communiquer avec des fantômes, mais aussi avec des monstres qui le traquent la nuit. Lorsque Alina, une nouvelle élève, rejoint sa classe accompagnée de son étrange animal de compagnie, Chawak, Victor découvre qu’il n’est pas le seul à percevoir ces entités surnaturelles. L’arrivée d’Alina coïncide étrangement avec une intensification des attaques nocturnes contre Victor. Qui est vraiment Alina, et pourquoi semble-t-elle le connaître si bien ? D’où viennent ses pouvoirs, et quel est cet étrange monde dont elle lui parle, et où ils devront bientôt se réfugier ?
Le collège maléfique, publié chez Flammarion, a été écrit pour les 10-13 ans et est constitué de quatre tomes : Le Marche-rêve (2020), Les Fils d’Asmodeux (2021), La Cible (2022) et La Rébellion (2023). Alors qu’Emma s’apprête à célébrer son treizième anniversaire, elle reçoit une lettre qui bouleverse sa vie. Pendant des années, elle a réussi à dissimuler ses pouvoirs et à vivre discrètement, mais le gouvernement a finalement retrouvé sa trace. Son père, qui a tout fait pour la protéger, est anéanti par cette nouvelle : Emma est contrainte d’intégrer l’école des Spéciaux, un lieu mystérieux dont il est impossible de s’échapper. Cette nouvelle école signifie pour Emma un déchirement, car elle devra quitter son père, ses ami(e)s et tout ce qu’elle a toujours connu. L’école des Spéciaux, pleine de créatures monstrueuses et de démons, renferme d’innombrables secrets. Emma sait qu’elle devra se montrer forte pour survivre et espérer revoir un jour son père. Une nuit, alors qu’elle s’endort, elle est aspirée dans le cauchemar d’un garçon qui la supplie de l’aider. Elle découvre alors qu’elle est une marcheuse de rêves, capable de transformer les rêves en cauchemars, les cauchemars en rêves, et même de les rendre réels. Dans cette école-prison, Emma rencontre des compagnons singuliers : sa colocataire aux grandes oreilles, capable d’entendre à des kilomètres, et Groumpf, une créature qui ne parle que dans un étrange langage. Dans ce monde peuplé de personnages intrigants, Emma devra apprendre à maîtriser ses dons pour survivre et découvrir la vérité sur cette école terrifiante.
La Légende des quatre, est une série dans l’univers des métamorphes, pour les 13 ans et plus, publiée chez Fammarion. Elle est constituée de quatre tomes : Le Clan des loups (2018), Le Clan des tigres (2018), Le Clan des serpents (2019) et Le Clan des aigles (2020). Dans un monde où les humains ont presque anéanti la planète, seuls quelques survivants demeurent. La Terre, désormais régie et protégée par quatre clans de yōkais, est sous la garde d’êtres ayant l’apparence humaine mais capables de se transformer en animaux géants. Les aigles, les loups, les tigres et les serpents forment ces clans puissants qui veillent sur les humains, leur interdisant toute forme de science ou d’arme pour éviter une nouvelle catastrophe. Toute rébellion humaine est impitoyablement réprimée. Au centre de cette histoire se trouvent les héritiers des clans : Maya, héritière des loups, Bregan, héritier des tigres, Wan héritier des serpents et Nel héritière des aigles. Malgré leurs différences et la guerre qui oppose leurs clans, ces adolescents qui se sont toujours perçus comme des ennemis devront s’unir face à une menace commune. Dans cette alliance forcée, de nouveaux liens se tissent. Leurs destins sont sur le point de changer alors qu’ils se retrouvent pour la première fois contraints de se comprendre et de coopérer.
Dead Garden – L’héritière est une nouvelle série dans l’univers de Rebecca Kean publiée chez Flammarion en 2024. Ce premier tome est la réédition du spin-off sur la fille de Rebecca Kean, la première série écrite par Cassandra O’Donnell, et porte sur la vie de Léonora. Un deuxième tome est en cours d’écriture. Léonora, mi-vampire, mi-sorcière de guerre, est un être hybride issu de deux clans ennemis. Or les sorcières de guerre, appelées les Vikaris, sont nées pour annihiler les vampires. Cette hybridation confère un grand pouvoir à Léonora : la force, la rapidité et la capacité de régénérer des vampires d’un côté et la puissance des Vikaris, maîtresses des éléments de l’autre. C’est ce pouvoir qui a attiré Héla, la déesse de la mort, et qui fait qu’elle l’a choisie, elle, pour devenir la nouvelle faucheuse : le seul être capable de passer du monde des morts à celui des vivants. Mais à quel prix ? Léonora est envoyée en apprentissage en France, chez les Vikaris, ces sorcières de guerre dirigées par la Prima, sa mère, Rébecca Kean. Or Léonora n’est pas sans savoir que les Vikaris détestent intrinsèquement ce qu’elle est et la considèrent comme une abomination de la nature. Pourtant, dès lors que son clan se trouvera en danger, Léonora mettra tout en œuvre pour retrouver les coupables et pour sauver ces femmes redoutables. Même si cela nécessite de rendre une petite visite surprise à son père, Michael, l’un des plus puissants vampires de la région ! Cet ouvrage peut se lire indépendamment de la série Rebecca Kean, mais il est bien plus amusant de le lire en connaissant le passé de Léonora et de sa mère.
Grâce à la création de ces mondes fascinants et à un style percutant, Cassandra O’Donnell parvient à traiter de thèmes importants de la vie quotidienne, tout en embarquant ses lecteurs dans des aventures inoubliables.
Conclusion
Si vous ne connaissez pas encore les ouvrages et le style d’écriture de Cassandra O’Donnell, nous ne saurions que trop vous les recommander.
L’autrice sait parfaitement s’adapter à l’âge de ses lecteurs et à leurs envies. Elle sait également très bien jongler d’un style littéraire à l’autre, bien que l’on observe une récurrence des histoires fantastiques. La lecture de ses ouvrages, pleins d’actions et d’humour, est facile. Ils plairont sans aucun doute aux élèves ! De plus, plusieurs thématiques reviennent dans chacun d’eux comme le respect de la différence ou la problématique du harcèlement scolaire, ce qui en fait de bons livres à étudier en classe pour approfondir ces questions essentielles qui touchent tous les élèves et tous les établissements scolaires. Si la réponse à ces problèmes est souvent mêlée de magie, c’est surtout l’amitié qui permet de les dépasser. Le message sous-jacent à ces livres nous semble être qu’en respectant la différence de chacun, et en s’entraidant, il est plus aisé de surmonter les difficultés que l’on rencontre.
N’hésitez pas également à faire venir Cassandra O’Donnell dans vos établissements pour un atelier d’écriture ou une rencontre avec les élèves. Cassandra O’Donnell est dynamique, enjouée et leur plaît généralement. Nous avons eu l’occasion de faire sa connaissance l’an dernier au cours d’une rencontre organisée dans un lycée voisin de notre collège (le lycée Maryse Condé à Sarcelles). Les lycéens volontaires et les collégiens du club lecture du collège Voltaire ont pu discuter avec elle sur ce qui l’a poussée à devenir écrivaine et ses projets d’écriture. Ils ont également appris les bases pour se lancer eux-mêmes dans l’écriture. Souriante, bienveillante et pleine d’entrain, Cassandra O’Donnell encourage les élèves à lire et à progresser dans leurs études. Au-delà de ses qualités d’écrivain, son charisme les enjoint à l’écouter et à la suivre dans ses propositions d’écriture. Ils ont pu faire un petit exercice pour poser les bases de leur propre histoire. Elle est attentive aux réactions des élèves et sait répondre à leurs questions et interrogations diverses.
Alors n’hésitez plus à commander ses ouvrages ou à la rencontrer autour d’un atelier d’écriture !
