Commençons par rappeler l’origine populaire, mais aussi mondaine de la danse, avec le ballet de cour, ses quatre siècles d’existence et ses liens étroits avec le milieu artistique et littéraire. Ainsi les poètes de la Pléiade avaient-ils déjà prôné une forme de théâtre total : chant, musique, danse, décors, illustrant le récit. On se souviendra également des comédies-ballets de Molière (Les Fâcheux, Le Bourgeois Gentilhomme...), d’ailleurs imitées avec La Dansomanie de Pierre Gardel (1800). Des techniques et des accessoires apparaissent qui marqueront à jamais la danse, comme la pointe de Mademoiselle Gosselin en 1813, afin de limiter au maximum le contact entre la danseuse et le sol, ou le tutu dans Giselle, qui souligne la légèreté de la danseuse. Toujours la danse classique s’attachera à ne plus se soumettre à la loi de la gravité. Enfin, Marius Petipa fait triompher l’académisme de la danse avec ses oeuvres-phare : La Belle au bois dormant (1890), Casse-noisette (1892) et Le Lac des cygnes (1895).
Mais le répertoire classique se trouve violemment remis en cause au XXe s. par la danse moderne, dont trois Américaines s’avèrent les précurseuses : Loïe Fuller, Isadora Duncan et Ruth Saint Denis. S’y intéressent aussitôt des artistes, danseurs ou pas, comme le charismatique Nijinski, Mallarmé, Wagner, Colette, le chorégraphe de ballets russes Fokine, Jean Cocteau, Serge Lifar, Roland Petit, Maurice Béjart, Tatsumi Hijikata,...
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