Plutôt que de considérer le document comme support d’information, selon une conception d’usage en documentation, les auteurs proposent une entrée fonctionnaliste, afin de refonder une théorie du document. C’est alors un travail passionnant qui nous permet d’envisager la notion de document sous des angles nouveaux, vers des réflexions importantes à mener ensuite en matière de didactique, vers une pédagogie du document qui demande à être révisée régulièrement, en engageant la réflexion logique sur d’autres notions majeures du domaine.
Cette approche fonctionnaliste conçoit le document avant tout comme « un outil de mémoire et de communication », amenant à questionner la fiabilité du document, la situation de consultation, ou encore les biais de communication. Le compte rendu développé ici reprend le fil de la démonstration, à travers les cinq chapitres de l’ouvrage, en proposant quelques éléments complémentaires d’un point de vue pédagogique de professeur documentaliste.
La connaissance ou mémoire documentaire
Les auteurs commencent par questionner les notions de connaissance humaine et de mémoire humaine, en revenant ainsi sur ce qu’est une connaissance, un savoir, et sur ce qu’est la mémoire, le souvenir. Cela permet ainsi de préciser que la mémoire humaine a une capacité illimitée, mais que des obstacles entravent l’accès aux connaissances (mémoire sémantique) et aux souvenirs (mémoire épisodique). Un souci...
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